Prix record pour une œuvre de Ndary Lo
L’œuvre de Ndary Lo n’a pas fini de nous étonner et le mouvement de reconnaissance qui se dessine aujourd’hui sur le marché de l’art nous encourage dans notre démarche d’analyse et de promotion de son œuvre.
L’œuvre de Ndary Lo n’a pas fini de nous étonner et le mouvement de reconnaissance qui se dessine aujourd’hui sur le marché de l’art nous encourage dans notre démarche d’analyse et de promotion de son œuvre.
Délit de surcharge, crééé en 2004 au Centre culturel français à l’occasion du Dak’Art Off, en Hommage aux naufragés du Joola qui eut lieu le 26 septembre 2002, est le premier exemple de la démarche détournement/accumulation/installation qu’a théorisée Dominique Berthet. Ndary Lo y utilise les matériaux qui sont entassés dans son atelier pour traiter, en une seule oeuvre, la plupart des thèmes qui animent toute sa création :
Les détails de toutes les expositions mentionnées dans ce texte se retrouvent dans l’ouvrage Ndary Lo le démiurge.
Cet ensemble de quatre personnages a été réalisé par Ndary Lo pour une exposition au Centre culturel français (aujourd’hui l’Institut français) qui s’est tenue à Saint-Louis en 1997, en même temps que le Festival de Jazz.
Le collectionneur qui les a achetées lors de l’exposition les a conservées jusqu’à ce jour.
C’est fin 1996/début 1997 que Ndary Lo a conçu des personnages dont le corps est uniquement constitué de fers à cheval, une structure dont il disait « ce qui m’intéresse c’est le vide ». Il n’a plus réalisé de tels personnages après 1998/1999.
Pour les instruments des jazzmen Ndary Lo a récupéré chez un ferrailleur des pièces de véhicules, fidèle à la démarche formalisée en 1996 dans la Récupération, une idéologie.
(Extrait de La dimension cachée de l’art sénégalais contemporain de Allen F. Roberts et Mary Nooter Roberts, university of California, Los Angeles, 06/01/2008 revue Présence Francophone: Revue internationale de langue et de littérature )
« Sylvain Sankale collectionneur et critique d’art, souligne que la spiritualité de Lo
[…] n’est pas de ces spiritualités de pacotille que les cagots en tous genres que notre siècle commençant découvre et révère, exhibent comme une blessure indécente. Elle est fusion intime, vécu, manière de voir et manière de vivre, manière d’être. Et elle ne se cherche pas de sources ésotériques exotiques et d’absconses chimères, elle n’est pas retour à un paganisme des origines incertaines. Elle n’est pas, non plus, de ces concepts « prêts à l’emploi » et « à usage unique » dont notre époque sans âme se repaît, victime des éternels marchands du temple. Elle est d’autant plus belle qu’elle n’occupe jamais le discours de l’artiste […]. Elle se lit en filigrane, pour l’initié qui seul sait voir, lire et déchiffrer le message délibérément semé dans ses codes et dans ses signes »
JR. En 1999 Ndary a été lauréat du Grand prix du Président de la République, pour Hommage à Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, qui est datée de 1998 dans le catalogue de l’exposition Trajectoires.
Dans quel contexte Ndary a-t-il réalisé cette oeuvre, était-ce une commande ? Est-ce que Ndary Lo a participé en 1998 à la Biennale, et si oui avec quelle oeuvre ?
BC. C’est une œuvre qui me parle celle là ! Cette œuvre « Hommage à Abdoul Aziz Sy » je l’ai acquise en 2006 au moment où elle était exposée à la Galerie Le Manège : « Les attaches Célestes » (mars-avril 2006).
A l’époque j’étais en préparation de mon catalogue d’exposition « Trajectoires », exposition qui aura lieu début 2007 au Musée de l’IFAN. J’ai acquis cette œuvre à Ndary pendant l’exposition du Manège.
Le photographe de l’époque (Serge Villain paix à son âme) qui préparait mon catalogue « Trajectoires » a pris directement la photo de l’œuvre telle qu’elle fut exposée par Ndary au Manège en avril 2006.
On reconnaît d’ailleurs en arrière plan sur la photo du catalogue « Trajectoires » les alcôves du Manège.
Par le plus grand des hasards, cette photo est finalement un témoignage de la manière dont cette œuvre a été exposée en 2006 par Ndary . Les deux arbres qui y apparaissent sont à mon avis un ajout à l’œuvre d’origine.
Je crois que c’était la première fois que ces arbres apparaissaient publiquement dans son œuvre. Plus tard l’arbre deviendra un élément central dans son inspiration et donnera notamment la « muraille verte » avec laquelle il gagnera le Prix de la biennale de 2008. Personnellement, avant 2006, je le voyais plutôt dans sa période « femmes noires ». L’arbre a constitué donc un « tournant » après 2006 et son incorporation au sein de l’œuvre « Hommage à Abdoul Aziz Sy » une première probablement. Sylvain Sankale d’ailleurs dans son texte publié dans le dépliant des « Attaches Célestes » l’avait très judicieusement souligné et remarqué !
Mais le mieux est à venir ! Si on reprend le dépliant de l’expo « Attaches Célestes » publié à l’époque par la galerie le Manège, on y voit l’œuvre en couverture telle qu’elle était je crois dans l’atelier de Ndary avant son installation au Manège (je reconnais il me semble le mur de sa cour intérieure dans la photo….) Et sur la photo du dépliant l’œuvre est présentée avec un seul arbre central ! L’idée des deux arbres est à mon avis venue spontanément à Ndary au moment d’installer l’œuvre au Manège pour des raisons de symétrie. Lorsqu’enfin il me livrera l’œuvre à la fin de l’exposition au Manège, il décida de recomposer l’œuvre avec un seul arbre central et c’est comme cela qu’elle sera installée en février 2007 lors de l’expo « Trajectoires » au Musée de l’IFAN avec sa collaboration. Une photo de cette installation à l’IFAN a été prise par Joanna Grabski quand elle visita l’exposition en 2007. Cette petite anecdote montre comment Ndary aimait réinterpréter son œuvre dans le temps….
Cette œuvre n’a pas participé à la Biennale de 98. Elle date de la période 98-99 probablement avec peut être des ajouts ultérieurs par Ndary. Elle n’a pas été primée lors de la biennale 98 (je le pensais par erreur) mais plutôt lors du Grand Prix du Président de la République pour les Arts en 1999 comme le rappelait notre cher Sylvain dans le dépliant des Attaches Célestes « Nous revoyons avec beaucoup d’émotion « Naanal rew mi », hommage au guide spirituel disparu, Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, magnifique installation primée par le jury du grand prix du président de la république pour les arts en 1999… » Il est d’ailleurs probable qu’entre 1999 et 2006 il ait réinterprété l’œuvre à sa manière…. Je n’ai pas vu l’œuvre en 99 n’étant revenu au Sénégal qu’en 98 n’étant alors qu’aux balbutiements de ma passion pour l’art Sénégalais….
Quant à son inspiration, il faut se rappeler que Ndary a été élevé à Tivaouane (région de Thiès) par ses grands parents je crois. Il parlait peu de cette période d’ailleurs (souffrait-il d’un syndrome d’abandon des parents ?) Cette ville est la capitale sainte de la Tidjaniya l’une des confréries islamiques majeures du Sénégal et proche du soufisme. El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh en a été l’un des guides majeurs avant de décéder en 1997 (il a été Khalife général pendant près de 40 ans !). Ndary était profondément croyant. Cela transparaît dans toute son œuvre et son inspiration est Tidiane par excellence. D’où probablement cet Hommage au Guide de sa confrérie décédé deux ans plus tôt. Je ne pense pas que cela ait été une commande, du moins je n’ai aucun élément dans ce sens.
Ndary Lo apparait sur le tout devant de la scène en devenant au Sénégal lauréat du grand prix du président de la République pour les Arts 1999, en récompense de son œuvre réalisée l’année précédente, Naanal rew mi, Hommage à Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh. Beaucoup a déjà été dit sur cette œuvre dont la structure va directement inspirer son Hommage au Che, réalisé pour la Septième biennale des arts visuels, à la Havane en 2000. (Nday Lo, Le démiurge, p 22)
Frederic Dol a présenté la nouvelle exposition de la galerie Retour de Voyage : « Nous avons voulu, en réaction à la période de confinement que le monde entier a subie, montrer le travail de deux artistes, pour lesquels notre galerie a un profond attachement, qui s’expriment ici sur le thème du mouvement. L’un, Ndary Lo, sculpteur qui vivait au Sénégal, l’autre, Than Kiaw Htay, peintre originaire de l’Etat du Rakhine en Birmanie »
Le thème du mouvement, l’essence même de la vie, anime l’œuvre des deux artistes exposés, dont les peintures et les sculptures se rendent hommage. Tous les deux ont développé leur art dans un environnement où les migrations font partie du quotidien pour des raisons politiques, économiques voire touristiques. Ces mouvements alimentent les échanges entre les populations et favorisent le brassage de culture, créant parfois de façon inévitable des heurts violents avec des populations sédentaires qui se trouvent confrontées à des cultures différentes. Mouvements de populations remis en cause au niveau planétaire, mais mouvements qui, depuis les débuts de l‘humanité, ont permis notre équilibre et notre ouverture.
Par ses silhouettes qui se détachent sur fond des sept états et sept subdivisions du Myanmar, Than Kyaw Htay déclare « … j’ai voulu montrer les mouvements des populations au sein même de mon pays, que ce soit dans tous les états, et montrer l’enjeu politique auquel nous sommes confrontés, enjeu de reconnaissance et enjeu de mobilité dans un pays en construction… »
La représentation du mouvement, exprimée ici par les quatre Marcheurs directement arrivés de l’atelier de l’artiste, a fasciné Ndary Lo tout au long de sa carrière, lui qui disait en 1998 « … pour moi, il faut que cela bouge, ce qui est important pour moi, c’est le mouvement, il faut s’ouvrir au monde… »
Lien vers la galerie Retour de voyage
Pour sa première saison, fin juillet 2020, une exposition collective : Mouvances et Teranga présente la quintessence d’artistes internationalement reconnus, Ousmane Dia et Ndary Lo, peintres et sculpteurs, ainsi que Kre M’Baye et El Hadji Sy.
Ces artistes puisent leur créativité dans une origine commune, le Sénégal, et se sont engagés pour leur pays à former les jeunes générations et à aider les moins favorisés.
Ousmane Dia et Ndary Lo incarnent la vigilance face au pouvoir établi, la puissance de l’humain et sa précarité : fer à béton, acier, fonte et matériaux de récupération.
A l’unisson des personnages en mouvement de Ndary Lo, décédé en 2017, les chaises-sculptures et les peintures d’Ousmane Dia sont un plaidoyer en faveur de toutes les forces et libertés de l’Humanité.
Ihoffmann gallery présente un éventail d’œuvres de Ndary Lo, créées en 2010 à Bilbao pour l’exposition Posturas y Estaciones à la galerie Kalao, qui n’avaient jamais été montrées depuis cette date.
Lien vers la IOFFMANN Galery
Présentée dans un lieu de spiritualité cette exposition, présentée par le Lions Club de Carpentras dans la Chapelle du Collège, réunit les œuvres de deux artistes, Ndary Lo et Sybille Friedel, qui traitent pour l’un de l’élévation, pour l’autre du mouvement des migrants. L’exposition n’a pu être visitée pour cause de pandémie mais une excellente couverture médiatique a permis qu’elle ne reste pas dans des caisses et qu’elle soit vue, et appréciée, par un public international. Les œuvres de Ndary Lo sont représentées par quelques-uns des arbres de la Muraille Verte, prêtés par la Fondation Blachère, œuvre que l’artiste avait définie comme destinée à « susciter de l’espoir », ainsi que par le majestueux Envol son ultime création.
Découvrez cette magnifique exposition malgré les restrictions sanitaires grâce à cette vidéo que vous propose Lions Club Carpentras Comtat Venaissin.
« La vidéo de l’exposition est vraiment magnifique, quel dommage en effet que personne n’ait pu la voir ! L’association du travail des deux artistes fonctionne très bien. » Christophe Person
Collège Fauriel Saint Etienne, vendredi 4 juin 2021
Discours de Mr Gael Perdriau, Maire de Saint Etienne
Mesdames, Messieurs,
Avant de commencer mon propos, je tiens à saluer Marie-Dominique DUPAU et Lydia YAHIAOUI qui ont été blessées lors du premier déplacement du collège au 1er régiment de Spahis de Valence.
Mes souhaits de prompt rétablissement vont vers elles.
Gustave Flaubert écrivait : « L’avenir nous tourmente et le passé nous retient. Voilà pourquoi le présent nous échappe ».
C’est la raison pour laquelle, il est important, à mes yeux, que la France regarde son histoire en face.Toute son histoire, même la plus douloureuse.
Qu’elle écrive enfin un récit national digne de ses valeurs, digne de notre République.
J’ai été touché par le combat mené par Madame Aissata SECK, son engagement pour la mémoire des tirailleurs sénégalais dont elle m’a fait part lors de l’inauguration du monument « La liberté inachevée », consacré à l’abolition de l’esclavage.
Le récit de ces hommes oubliés qui sont pourtant venus combattre en Europe lors de conflits qui n’étaient ceux de leurs pays.
J’ai alors demandé, conjointement à Cyril LONGIN, directeur des Archives et Julien FARGETTAS, historien, expert depuis plus de 25 ans sur le sujet des tirailleurs sénégalais, directeur départemental de l’ONAC VG, d’effectuer des recherches pour honorer la mémoire des soldats africains à Saint-Étienne et je les remercie pour ce travail.
Madame Véronique PEAUCELLE-DELELIS, Directrice générale de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre nous honore de sa présence aujourd’hui et je l’en remercie.
Rapidement un nom s’est imposé : celui du spahi Ahmed BENCHIKH dont l’hommage public a été voté au Conseil municipal de janvier dernier.
Je ne reviens pas sur la vie de ce jeune homme, mort pour la France, qui sera évoquée par les élèves du Collège dans un instant.
Mais quelle incroyable destinée que celle de ce jeune algérien qui a embrassé, comme son père, ancien engagé volontaire en 14/18, les valeurs de la France, les valeurs de la République au point, sacrifice suprême, d’y laisser la vie.
Je remercie de sa présence Monsieur Mohamed TITOUM, représentant Monsieur Abderaouf BOULARES, Consul d’Algérie par intérim.
Depuis 1947, son nom est gravé pour l’éternité dans le marbre du Monument des résistants de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne parmi 41 noms, 19 tombés au combat, 8 fusillés, 14 morts en déportation.
Je remercie de sa présence Monsieur Dominique PESTRE, trésorier du syndicat CGT des retraités de la MAS et membre de l’Institut d’Histoire sociale – CGT de la Loire, « Benoît FRACHON », qui veille avec ses camarades, sur ce monument mais surtout sur la mémoire des résistants de la MAS.
Mais aujourd’hui, je suis fier d’avoir inauguré avec Madame Véronique PEAUCELLE-DELELIS l’espace Ahmed BENCHIKH, pour que les stéphanois, petits et grands, se souviennent de l’engagement des soldats africains, morts pour la France.
Comment oublier, en effet, que lors de la Grande guerre, l’Empire colonial français a fourni 607 000 «indigènes», comme on les appelait alors, aux Alliés dont 450 000 sont venus combattre en Europe ? En particulier lors des terribles batailles de la Marne, de Verdun et de la Somme.
Plus de 70 000 de ces poilus venus d’ailleurs sont morts pour la France dont 36 000 d’Afrique du Nord et 30 000 d’Afrique noire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, au moins 150 000 tirailleurs participent aux combats et sont les libérateurs de la France.
Lors de la guerre d’Indochine, les soldats maghrébins et africains subsahariens représentent une part importante du corps expéditionnaire.
Oui, il faut se souvenir collectivement car la mémoire de ces hommes, de leur sacrifice, s’est vite effacée.
Parfois même au prix d’un massacre comme celui de Thiaroye, au Sénégal, où plusieurs dizaines de tirailleurs fraîchement rapatriés tombent, en 1944, sous les balles françaises parce qu’ils avaient « osé » contester le montant de leurs indemnités.
Senghor en écrivant le poème intitulé « Thiaroye » met en exergue toute l’amertume de l’ancien tirailleur et l’ingratitude d’une autorité coloniale, puis d’une France qui fera fi, pendant très longtemps, des droits de ces combattants pour notre liberté.
Il faudra attendre 2010 pour voir enfin la décristallisation des pensions et retraites des tirailleurs sénégalais par le Président SARKOZY.
Oui, depuis 1857, ces hommes auront connu la gloire, le sang et les larmes.
Aujourd’hui, il est juste et nécessaire de les faire sortir de la pire des punitions : l’oubli.
En offrant un espace à Ahmed BENCHIKH, Saint-Étienne rend un hommage appuyé à tous ces hommes.
Ils auront aussi, désormais, un visage, celui du père du regretté artiste sénégalais Ndary LO grâce au magnifique portrait offert à la ville de Saint-Étienne par sa veuve, Madame Aissatou DRAME.
Je la remercie chaleureusement ainsi que Monsieur Jacques ROUAYROUX qui a servi d’amical intermédiaire.
Transmettez-lui, cher Monsieur, nos plus chaleureuses pensées.
Oui, un visage qui symbolise, désormais, à Saint-Étienne, tous ces hommes Morts pour la France.
« L’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde » rappelait Paul VALERY.
La mort n’a pas de couleur, n’a pas de religion.
Elle engloutit tous les hommes, c’est bien là notre seule certitude.
Je suis très heureux que la Collège Fauriel, par l’entremise de son principal Monsieur Aissa MEKKI et de Mesdames Julie GARNIER et Nadège RAVEL, professeures d’histoire Géo, ait proposé aux élèves de travailler sur le sujet.
J’ai été bluffé par la bande dessinée réalisée par Olga CHANTEPY, par le travail historique réalisé par les élèves et touché que certains proposent l’histoire des « forces noires » au Brevet.
Je remercie les représentants, présents aujourd’hui, du 1er Régiment de Spahis qui ont permis aux collégiens de découvrir l’histoire, la vie militaire d’hier et d’aujourd’hui de ce régiment.
Un grand merci à vous.
Notre devoir de mémoire ne peut s’appuyer que sur la transmission et je suis très heureux qu’un drapeau d’anciens combattants soit déposé au Collège, pour participer aux prochaines commémorations.
Chers élèves, j’espère sincèrement que l’évocation du parcours d’Ahmed BENCHIKH aura éveillé chez vous un sentiment de bienveillance envers autrui mais aussi de résistance contre toutes les idées nauséabondes d’un autre temps, qui malheureusement ont la vie dure.
Ces pestilences de notre monde moderne, discriminations, racisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie qui pourrissent chaque jour les réseaux sociaux et parfois la parole publique.
Prenons exemple sur l’engagement du Jeune Spahi Ahmed BENCHIKH, travaillons ensemble à un monde meilleur.
Comme lui, prenons le chemin escarpé de l’honneur, celui emprunté par les valeurs de notre République.
Merci